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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/442

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Le Messager Évangélique.

II. Où l’ai-je serrée ? « Dans mon cœur. » Ce n’était pas dans sa tête ou dans son intelligence ; mais dans son cœur, — le siège de ses affections — le centre de son être moral — la source de toutes les influences qui gouvernent sa vie entière. Voilà la véritable place pour serrer la Parole. Ce n’est pas la cacher sous un lit, sous un boisseau, ou dans la terre. Ce n’est pas la couvrir lâchement, par une crainte servile des hommes, de peur qu’ils ne se moquent de nous. Non, mon lecteur. Nous devons serrer la Parole où le Psalmiste la serrait — dans le cœur. Puissions-nous considérer soigneusement cela — puissions-nous le comprendre — puissions-nous l’imiter !

III. Pourquoi l’ai-je serrée ? » Pour une raison des plus graves, une raison de la plus haute importance. « Afin que je ne pêche point contre loi. » Ce n’était pas afin qu’il pût avoir un riche fonds de nouvelles idées pour en parler et en faire parade. Ce n’était pas non plus afin qu’il fût en état de confondre par des arguments tous ses adversaires, et de les réduire au silence. Le Psalmiste ne prenait pas garde à ces choses ; il avait horreur du péché — une sainte horreur ; il savait que le préservatif le plus efficace contre le péché était la parole de Dieu ; c’est pourquoi il la serrait dans son cœur. Puissions-nous considérer soigneusement cela — puissions-nous le comprendre — puissions-nous l’imiter !

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