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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/446

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Le Messager Évangélique.

mise ? Dieu seul pouvait répondre à de telles questions, et c’est ce qu’il fait par le sang de l’Agneau égorgé. Dans le pouvoir rédempteur de ce sang, toute question est résolue. Il répond aux exigences les plus élevées du ciel et aux plus profondes nécessités de l’homme. Par sa merveilleuse efficacité, Dieu est glorifié, l’homme est racheté, sauvé, justifié, et amené dans la sainte habitation de Dieu, tandis que l’ennemi est complètement vaincu et sa puissance détruite.

Maintenant, dans le livre du Lévitique, nous trouvons le plus complet développement de ce qu’on peut appeler « la provision de Dieu pour le besoin de l’homme, » savoir, un sacrifice, un sacrificateur, et un lieu de culte. Toutes ces choses sont absolument nécessaires pour s’approcher de Dieu, comme ce livre le démontre surabondamment, mais tout ce qui s’y rattache était déterminé par l’Éternel et établi par sa loi. Rien n’en était laissé à la fertile imagination de l’homme ou aux arrangements arbitraires de sa prudence. « Et Aaron et ses fils firent toutes les choses que l’Éternel avait commandées par le moyen de Moïse » (VIII, 36 ; IX, 6, 7). Sans la parole du Seigneur, ni sacrificateur, ni peuple ne pouvait faire un seul pas dans la bonne direction. Il en est toujours de même. Dans ce monde de ténèbres il n’est pas un seul rayon de lumière, à part celui qui procède des Saintes Écritures. « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière à mon sentier » (Ps. CXIX, 105). Il est des plus heureux que les enfants de Dieu honorent sa Parole en se laissant diriger par elle en toutes choses. Nous avons besoin aujourd’hui, autant que les Israélites avaient besoin alors, d’une direction divine pour un culte que Dieu puisse agréer. « Mais