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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/447

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Considérations sur le Lévitique.

l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean IV, 23-24). Il faut donc plus que la sincérité ou que des sentiments de dévotion dans le culte des enfants de Dieu : il doit être pénétré de l’onction de l’Esprit, et conforme à la vérité de Dieu. Mais, béni soit son nom, nous avons tout dans la personne et dans l’œuvre de notre Seigneur Jésus. Il est à la fois notre sacrifice, notre sacrificateur et notre droit d’entrée dans le lieu très-saint. Oh ! puissions-nous être gardés bien près de lui, dans le sentiment permanent, qu’il est le principe, le moyen et le doux parfum de tout notre culte !

Considérons maintenant brièvement les trois points que nous avons indiqués ci-dessus.

I.

En premier lieu, nous ferons observer que le sacrifice est la base du culte. Un culte acceptable pour Dieu doit être basé sur un sacrifice acceptable pour lui. L’homme étant en lui-même coupable et souillé, a besoin d’un sacrifice pour ôter sa culpabilité, le purifier de ses souillures, et le rendre propre à se tenir en la sainte présence de Dieu. « Sans effusion de sang il n’y a pas de rémission ; » or sans rémission et sans la connaissance de cette rémission, il ne peut point y avoir de culte heureux, point de louanges, d’adorations et d’actions de grâce réelles et cordiales. Aller à ce qu’on appelle un lieu de culte ou adorer Dieu, sont deux choses fort différentes. Dieu est saint, et l’homme doit s’approcher de lui par les voies voulues de Dieu et selon ce que Dieu