sacrifice ayant été pleinement accomplie, il s’est assis. Aaron est représenté comme étant toujours debout, son œuvre n’étant jamais terminée. Il se tenait « debout chaque jour, faisant le service et offrant souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu » (Hébr. X, 11, 12). Immédiatement après que la loi du Seigneur, relative aux sacrifices, eût été donnée, la sacrificature fut établie (VIII et IX). Les saints ont l’un et l’autre en Christ, qui est, à la fois, notre sacrifice et notre sacrificateur. Il apparut une fois sur la croix pour nous ; maintenant il paraît pour nous, devant la face de Dieu ; dans peu il apparaîtra en gloire avec nous. La connaissance de l’œuvre qu’il a accomplie sur la croix, et de celle qu’il fait maintenant dans le sanctuaire céleste entretiendra dans nos cœurs l’espérance de sa venue et nous poussera à désirer son apparition en gloire.
Dans le Nouveau-Testament, il n’est jamais question que de deux ordres de sacrificateurs, savoir Christ, le grand souverain sacrificateur dans le ciel, et la sacrificature commune de tous les croyants sur la terre. « Vous aussi, comme des pierres vivantes, ôtes édifiés pour être une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ » (1 Pierre II, 5). Et ailleurs : « À lui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang, et nous a faits un royaume de sacrificateurs pour son Dieu et Père » (Apoc. I, 5, 6). Ces passages expriment très-clairement la position commune de tous les croyants comme sacrificateurs à Dieu. Il n’est jamais question dans le Nouveau Testament d’une