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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/466

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Le Messager Évangélique.

en nous, et à notre bénédiction en lui pour toujours.

Le premier chapitre de Jean est en rapport avec ces pensées. Le Christ nous y est montré depuis sa divinité éternelle jusqu’à l’autel du sacrifice ; et tout en touchant ces points extrêmes, on le voit en occuper tout l’intervalle. Il est le Créateur de toutes choses — la vie et la lumière. Le monde a été fait par lui, et Israël était son peuple. Fait chair, il a habité parmi nous, révélateur de Dieu, plein de grâce et de vérité. Il est le Fils dans le sein du Père. Il était avant Jean, et pourtant il a été baptisé par Jean ; et pour nous le présenter au point extrême de l’abaissement, il est l’Agneau immolé pour ôter le péché du monde.

Sous ces titres divers, sous ces divers traits, nous suivons le Seigneur tout le long de ce chapitre. En lui les extrêmes se rencontrent. Il est Dieu et il est pour tant l’Agneau sur l’autel. C’est ainsi qu’il nous est montre quant à sa Personne.

Puis, dans les chapitres suivants (II-IV), nous le voyons dans son ministère, toujours de la même manière, c’est-à-dire depuis la plus haute élévation de puissance et de gloire, jusqu’à la plus étonnante condescendance de grâce. Comme Seigneur de la création, il change l’eau en vin, non pas simplement en procurant, mais bien en créant des provisions pour une fêle. Ensuite, comme Seigneur de la vie et de la mort, nous l’entendons dire : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. » Après cela, comme Celui qui connaît d’avance les pensées ou qui, comme Dieu, sonde les cœurs, il est écrit de lui : « Il n’avait pas besoin que quelqu’un rendît témoignage de l’homme, car lui-même connaissait ce qui était dans l’homme. » Puis encore,