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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/471

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Épaphras.

Celui qui du ciel va venir,
Notre Époux, notre Maître ?
Sainte journée,
Terme de nos travaux !
Foi couronnée,
Délicieux repos !
Chrétiens, encore un peu de temps,
Et le Seigneur de gloire
Viendra donner à ses enfants
L’éternelle victoire. »


C’est là, sans doute, comme la pécheresse de Samarie, être du bon côté de la ligne frontière, c’est là fouler, d’un pied assuré, les ruines de tous les murs mitoyens, et cela en la paisible présence du Seigneur maintenant, et en attendant d’être en sa glorieuse présence éternel­lement.

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Épaphras.

Colossiens IV, 12.

Il y a une différence bien frappante entre les annales inspirées du peuple de Dieu et toutes les biographies humaines. On peut bien dire des premières qu’elles ren­ferment beaucoup de choses en peu de mots, tandis qu’on peut dire, en vérité, d’un grand nombre des dernières, qu’elles se composent de beaucoup de paroles pour peu de chose. L’histoire d’un des saints de l’Ancien Testament — histoire qui comprend une période de 365 ans, est résumée dans ces deux courtes phrases : « Énoch mar­cha avec Dieu, et il ne fut plus, parce que Dieu le prit. » (Gen. V, 24). Que c’est bref ! et pourtant que c’est vas-