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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 3, 1862.pdf/191

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L’Assemblée de Dieu.

par mon Père qui est aux cieux ; car où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matth. XVIII, 18-20 ; comp. Luc XXIV, 33-49 ; Jean XX, 19-29).

Il faut bien remarquer que ce qui nous est recom­mandé, c’est « le rassemblement de nous-mêmes, » le rassemblement des membres de la grande unité que Dieu a formée sur la terre. Il ne suffit pas, pour répon­dre à la pensée de Dieu, que nous nous réunissions, d’une manière ou d’une autre, avec quelques frères de notre choix, ou sans distinguer entre les vaisseaux à honneur, et les vaisseaux à déshonneur dont nous de­vons nous purifier : le rassemblement, selon Dieu, c’est le rassemblement de nous-mêmes, des frères, quels qu’ils soient. Notre propre volonté, notre choix, nos sympathies, n’ont aucun titre à intervenir ici, non plus que le plus ou moins de connaissance ou d’avancement spirituel des frères qui nous entourent. Dieu a ajouté à l’Assemblée ceux qu’il a reçus à lui en Christ, et ceux qu’il a reçus à lui, nous devons les recevoir[1]. Le vrai rassemblement de nous-mêmes est celui qui se fait sur le pied de l’unité de tous les saints, de l’unité de « tout le corps, » — Tout principe de rassemblement qui n’em­brasse pas « tout le corps, » est faux et sectaire, con­traire à la Parole de Dieu, ce principe est d’une grande simplicité, et il est une pierre de touche pour toute assemblée. Apprenons à nous en servir et à le mettre en pratique ; n’en acceptons point d’autre, ni dans nos

  1. Je laisse ici de côté, bien entendu, tout ce qui concerne la discipline, au sujet de laquelle la Parole nous fournit encore tou­tes les directions qui nous sont nécessaires.