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Le Messager Évangélique.

Jér. XVII, 5-8) ? — Béni soit l’homme qui se confie en Jéhovah et duquel Jéhovah est la confiance !

Dans ces directions que nous fournit la Parole de Dieu au sujet du rassemblement des saints, le nom de Jésus et la cène occupent le premier rang (voy. 1 Cor. X, 16-21 ; XI, 17-34 ; comp. aussi Act. XX, 7). La bénédiction de deux ou trois rassemblés au nom de Jé­sus, c’est que lui-même est au milieu d’eux ; c’est lui qu’ils sont venus rechercher, et sa présence les console, les fortifie, les réjouit et les unit ensemble dans un même sentiment par le Saint-Esprit. En leur laissant le mémorial de sa mort, il a voulu en faire le centre moral de leurs pensées ; ils sont devant Dieu comme le fruit de ses souffrances, de sa mort, du travail de son âme ; ils ont connu l’amour en ce qu’il a mis sa vie pour eux, et ainsi ils annoncent ensemble sa mort jus­ qu’à ce qu’il vienne. Précieuse bénédiction ! Puissant témoignage aussi, car en même temps, ayant commu­nion avec l’autel, « participant tous d’un seul pain, » ils deviennent la manifestation, voulue de Dieu, de l’u­nité du corps dont ils sont les membres chacun en par­ticulier. « La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas la communion du sang de Christ ? Le pain que nous rompons n’est-il pas la communion du corps de Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous sommes tous parti­cipants d’un seul pain » (1 Cor. X, 16-21) ! Il faut bien saisir ce point : la manifestation de l’unité du corps ne consiste pas seulement dans le fait que les frères sont réunis ensemble pour prier ou pour s’édifier, mais es­sentiellement dans la fraction du pain, dans la partici­pation à un seul pain.