Extrait d’une lettre, répondant à quelques questions sur la Cène du Seigneur.
… Je crois que le pain reste simplement et absolument pain, et le vin, vin ; que physiquement il n’y a aucun changement quelconque dans les éléments. C’est, à mon avis, une pauvre et triste manière de voir que de chercher des choses matérielles et physiques dans une si précieuse institution du Seigneur. J’ai un délicieux portrait de ma mère qui me rappelle tout son être. Si l’on venait me parler de la toile et des couleurs, je sentirais qu’on n’y comprend rien ; ce ne serait pas ma mère. Ce qui m’y est précieux, c’est ma mère elle-même, et l’on détourne mon attention d’elle sur les moyens employés pour me la rappeler. C’est qu’on n’a pas le sentiment de ce que ma mère est pour moi. Le portrait n’a de valeur qu’autant qu’il représente bien ce qui n’y est pas. Je dis : c’est ma mère ; je ne pourrais pas la jeter loin comme, un morceau de toile ; j’y discerne ma mère, je chéris ce portrait, je le porte sur