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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 3, 1862.pdf/463

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Correspondance.

dominicale, » p. 98 à 104. — Sans doute, dans une critique qu’un journal lausannois a publiée de ce dernier écrit, on s’est surtout attaqué à la pensée qui est développée dans ces pages, savoir que le chrétien, par donne et lavé dans le sang de Christ, n’avait plus à demander pardon de ses péchés, mais à les confesser. Cette pensée n’en est pas moins conforme à l’esprit et à la lettre du Nouveau Testament. Je disais et je dis encore que, depuis la Pentecôte ou le chapitre II des Actes jusqu’à la fin du Livre de Dieu, on ne voit jamais un croyant demandant pardon ou exhorté à le faire. Qu’y avait-il donc à faire pour réfuter cette assertion représentée comme si téméraire ? Uniquement à me citer un passage des Actes ou des Épîtres, démontrant la thèse que je combats. On ne l’a pas fait par la bonne raison qu’on ne pouvait pas le faire. En revanche, on m’a opposé beaucoup de raisonnements théologiques ou même métaphysiques — qui n’ont aucune espèce de valeur pour moi dans un pareil sujet — et des citations des Psaumes et d’autres livres — inspirés de Dieu, sans doute — mais qui ne peuvent s’appliquer directement à l’état et aux besoins de chrétiens, membres du corps de Christ, de croyants pardonnés, justifiés et sanctifiés en Christ.

Nous maintenons donc notre assertion, que nous croyons conforme à l’Écriture, et nous saisissons cette occasion qui nous est offerte pour la corroborer par une citation tirée du Traité (N° 3), mentionné ci-dessus. On y lit, page 7 : « Depuis que le sacrifice de Christ a clé accompli, et que le Saint-Esprit est sur la terre, il ne nous est jamais dit, dans le Nouveau Testament, que nous devions prier pour demander le pardon ; il n’y