Aller au contenu

Page:Le Messager Évangélique, Vol. 3, 1862.pdf/464

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
464
Le Messager Évangélique.

a rien de semblable pour le chrétien ; non, mais : « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. » Or cette différence n’est point sans importance. Il est beaucoup plus facile pour un enfant en faute de demander pardon que de confesser la faute. Nous pouvons demander pardon pour tel ou tel péché, mais nous ne trouvons dans l’Écriture aucune raison solide pour savoir s’il est ôté ; tandis que, si nous le confessons, c’est, selon 1 Jean I, 9, une affaire de foi que de savoir qu’il est ôté. Je parle ici des croyants… Aussitôt que, pour ce qui me concerne, j’ai condamné et confessé le péché, je dois savoir avec certitude qu’il est ôté, etc. »

Puis comme cette doctrine a paru inouïe et nouvelle, nous avons été agréablement surpris en parcourant le journal d’un ministre, envoyé jadis par quelques églises dissidentes pour évangéliser en Suisse, d’y trouver ces lignes, faisant partie d’une explication de l’épître aux Galates, donnée par ce frère dans une réunion tenue à Hérisau le 5 septembre 1827 : « Puis revenant à l’idée que le pardon continuel est l’essence de la bonne nouvelle, je montrai l’assurance que nos péchés ne nous sont pas seulement pardonnés jusqu’à une certaine époque, mais pour toute notre vie, et que notre repentance consiste à nous abattre aux pieds d’un Sauveur, en sachant d’avance qu’il nous a déjà pardonné le péché dont nous allons gémir. » Ceci simplement comme un fait intéressant.

Séparateur