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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 7, 1866.pdf/29

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Sur la repentance.

consolation que nous marchons avec Lui. Puissions-nous trouver notre joie en Lui, ne poursuivant pas une vie de nos propres cœurs, mais une vie qui procède de sa grâce et de sa bonté et qui est nourrie et qui subsiste par elles. Qu’il tienne nos cœurs attachés à Lui-même, nos regards fixés sur Lui ; et une couronne avec Lui terminera l’histoire de sa grâce dans une bénédiction éternelle.

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Sur la Repentance.[1]

Permettez-moi de vous donner mes pensées sur la repentance, telle que je la vois présentée dans l’Écriture. Il me semble que le caractère de ce qu’on prêche ordinairement aujourd’hui comme l’évangile, demande une exposition nette de ce qu’est la repentance d’après la Parole.

Ce n’est pas la conversion, comme l’ont rendu les traducteurs du Nouveau Testament de Lausanne ; ce n’est nullement la signification du mot. La conversion est le retour du cœur et de la volonté à Dieu, par grâce. Ce n’est pas la foi ; celle-ci, selon la véritable force du mot, est la perception — donnée de Dieu — de ce qui est connu par le moyen de la révélation qui en est faite à l’âme par un témoignage divin dans la puissance du Saint-Esprit.

  1. Nous publions volontiers ce nouvel article sur la Repentance, qui complète et, par là-même, rectifie à certains égards celui que nous avons donné dans notre sixième volume, page 181 et 201.(L’éditeur).