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Page:Le Messager Évangélique, Vol. 7, 1866.pdf/346

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Le Messager Évangélique.

ou supporter à la table du Seigneur, je ne m’associerai pas avec eux. Les principes, que plusieurs voudraient faire prévaloir, décèlent un manque évident d’humilité personnelle, et détruisent l’idée même de l’Église de Dieu. Mais je ne veux pas mêler les deux questions. Je n’accepte pas qu’on mette de côté ma liberté spirituelle : nous sommes un troupeau, non pas des gens parqués. Mais dans des questions de discipline, là où aucun principe n’est nié, aucune vérité de Dieu mise de côté, je n’oppose pas mon jugement à celui de l’assemblée de Dieu dans les choses que Dieu a confiées à ses soins. Ce serait me poser comme étant plus sage, et négliger la parole de Dieu qui a assigné certains devoirs à une assemblée, qu’il honorera dans la position qu’il lui a faite.

J’ajoute qu’il existe une obéissance dans ce que nous connaissons, qui précède les spéculations sur des difficultés qui peuvent surgir dans l’obéissance, là où nous aimerions être libres de suivre notre propre voie. « À celui qui a il sera ajouté. « Faire ce que l’on sait dans l’obéissance est un grand pas vers une plus ample connaissance.

On dit encore, que « le lien d’unité entre les églises, c’est la Seigneurie de Christ. » Mais l’Écriture ne dit pas un mot « d’églises » (quand il s’agit d’unité), ni de lien d’églises ; et l’unité ne consiste pas en une union d’églises. La seigneurie est essentiellement individuelle, et parler du Seigneur du corps n’est pas scripturaire. Christ est Seigneur relativement à des personnes individuellement ; il est Chef (Tête) sur toutes choses à son corps. L’unité n’existe pas par la seigneurie. L’obéissance individuelle, comme toute piété, contribuera à