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Page:Le Monialisme, Histoire galante (2e éd.), 1777.djvu/199

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tu me portes étoit susceptible d’augmentation, ce seroit le cas de m’en récompenser, car par rapport à toi, j’ai manqué à un aimable cavalier, et lui ai donné un peu durement son congé. Tu me mandes qu’agrégé à un corps fécond en ressources, il pourroit tenter quelque chose d’extraordinaire pour me rendre sensible : iroit-il comme Don Quichote, affronter les dangers, se battre contre les moulins à vent, et revenir couvert de lauriers me présenter ses hauts faits ? Je te réponds qu’après un tel témoignage, je n’y pourrois tenir. Dans la crainte de t’être infidelle, j’avancerai mon départ, et jusqu’à-ce que nous puissions, mon petit, réaliser de nouveau tout ce que nous sentons l’un pour l’autre, je suis ta bonne et tendre amie,

Angélique.

RÉPONSE

DE FÉLICITÉ A ANGÉLIQUE.

Ta premiere description des amours du prélat me satisfit extrêmement ; mais pour celle-