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Page:Le Monialisme, Histoire galante (2e éd.), 1777.djvu/64

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Agathe.

Tu me fais rire avec tes raisons.

Susanne.

Pour te parler sincérement, je sens que je me rendrai ; mais je crains ce que tu sais, et en second lieu, il est trop avantagé pour moi.

Agathe.

Que tu es niaise !… Tu peux te rassurer sur le premier article : quant au second, tu ignore, à ce que je vois, combien dans le coït la partie de la femme se prête à celle de l’homme. Je fus également frappée de l’instrument de la Platiere ; je ne souffris cependant que tant soit peu lorsqu’il me dépucela, et j’étois si contente de le sentir aller là dedans, que j’eus un regret mortel lorsqu’il le retira… Tu m’en diras des nouvelles… J’entends quelqu’un ; ma foi, c’est lui : adieu, je vous laisse.

D. Rigot.

Ah ! Susanne, j’ai donc le bonheur de vous revoir !

Susanne.

Relevez-vous, vous me faites de la peine.