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Page:Le Mouvement social, n° 90, extrait - La Complainte de Rossel, janvier-mars 1975.djvu/5

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ROSSEL
ou
COMPLAINTE DE ROSSEL


I

Il n’avait pas trente ans, le cœur plein d’espérance
Plein de patriotisme et d’abnégation,
Quand les bourreaux français tranchèrent l’existence
De ce grand citoyen, de ce fier champion.

 

Refrain :

 C’est pour la Commune égorgée
 Qu’il est mort frappé par la loi.
 Ô Rossel, mon enfant, ta mort sera vengée,
Ô martyr, dors en paix, dors en paix,
 La France pense à toi.

 

II

On l’a fait fusiller comme un coupable infâme,
Comme s’il eût commis des crimes inouïs,
Ce fier vaillant soldat qui n’avait dans son âme
Que trop d’amour, hélas ! pour son pauvre pays.