Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/151

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noux, lui appuya la tête sur son épaule et il commença à prendre connaissance de ses seins de son buste, de ses poils, lui ôta la chemise, aidé par elle.

Dans ce pelotage, dans les caresses qui suivirent, il rebanda promptement et un de ses doigts, descendant le long de l’épine dorsale, courut au cul, s’y enfonça, témoignant ainsi le désir qui renaissait.

— Va, Sidi, dit-elle, je te l’ai promis, goutte ton plaisir et ressuscite le mien.

Il la grimpa sur le dos et bientôt il l’eût enculée ; les mêmes ébats les emportèrent dans l’entente de la sensation voluptueuse, ils jouirent encore abondamment et ils se contemplèrent dans une joie extatique.

— Tu es la femme du harem, dit l’arabe, autour de toi les gazelles viendraient apprendre l’amour, veux-tu m’accompagner au pays du Grand Soleil ?

— Je ne le puis, j’aime le plaisir, je le donne, je n’oublie pas qu’il appartient d’abord à l’homme qui est mon époux.

— Tu as un époux, un seigneur du harem, et il ne te garde pas ?