rivée de Mohammed ! Était-ce l’élément voulu
pour colorer sa vie de province, pour donner à
l’idée de harem qu’elle rêvait de créer, un stimulant
par la présence de ces deux hommes
de race différente, de religion et de mœurs
contraires, qui en seraient les maîtres ? Comment
s’entendrait-on, comment vivraient-ils,
que penserait-on dans le pays de cette étrange
maison ?
Tout cela traversait son esprit, une solution ne pouvait s’improviser aussi rapidement ; elle sentit une pression de cet amant extraordinaire, ses mains lui poussaient les fesses, ses doigts couraient dans son cul, elle comprit qu’une quatrième joute se préparait, celle-là par l’enculage, et elle ouvrit les yeux, dit :
— Mon cœur est dans tes paroles, Mohammed ; mais ta volonté et la mienne ne sont pas les seules à consulter ; il y a celle de mon mari, de mon seigneur, comme tu dis ; puis, vivras-tu dans mon pays sans regretter le tien et, comme mon mari, souffriras-tu si j’ai caprice d’autres hommes, que je me satisfasse ?
— Lorsque Mohammed sera le frère de ton époux, tu n’auras plus soif d’autres hommes.
— Je veux te croire. Cependant, je te pré-