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regard acceptait et entrait dans cette combinaison.

— Lucie, je ne l’ai pas rencontrée chez elle, dit Irène.

— Elle passe son temps à Versailles avec un officier, et elle partira pour s’arracher à cette toquade, tu serais donc entourée d’amies.

— Non, je ne puis renoncer à ma vie de petite bourgeoise.

— Une occasion d’amusement comme celle-là ne se refuse pas. La vie est courte et la jeunesse plus encore. Tu auras tout le temps de la réflexion, la tournée est pour le printemps prochain.

— Dans ce cas, nous en recauserons.

— Quand, interrogea Francine Renaud ?

— Au jour de l’an, je viendrai à Paris, et je sais que vous y êtes d’habitude.

L’idée ne lui déplaisait pas ; elle avait tant de choses en tête qu’elle attendait de revoir Stanislas pour se décider. Il fallait d’abord savoir ce qu’il penserait à sa lettre.

Elle fut fixée le jour suivant, à la première heure, comme Letoutard, avec qui elle avait couché cette nuit là, venait de la quitter.

Son mari lui télégraphiait qu’il arriverait