Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/32

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— On ne remplace pas aussi facilement que cela les autres. Christoval de ses deux mains m’attrapa les seins comme pour les déchirer, puis me repoussa : je l’enlaçai de mes bras, je me collai contre lui et une de mes mains courut dans sa culotte comme elle court dans la tienne ; il tomba sur les genoux et, presque pleurnichant, murmura : « D’autres, d’autres voluptés pour oublier celle-là ; tu es belle, tu es prêtresse d’amour, deviens la maîtresse adorée et non la goule qui suce le sang ». Vas-y, mon petit Stani.

Elle commençait à s’amuser au jeu ; quand il eut achevé, elle dit :

— Stani, toi, tu as le choix de la volupté, dis, veux-tu arrêter la substitution du personnage ?

— Que tu es belle, ma Léna, marchons, marchons encore dans nos rôles.

Elle le considéra avec grand amour et lui frappant légèrement la culotte avec le pied, continua :

— Sors ta queue, Christoval, je le veux ; je la veux toute dans ma bouche, toute sur mes lèvres ; je veux que son suc coule goutte à goutte à travers mes entrailles, car, tu le devines bien, si je suis la plus belle et la plus jolie de