Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/50

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les mêmes penchants que son aînée. Il comprit la portée de la recommandation de sa femme, lorsque dans un court tête-à-tête qu’ils eurent tous les trois, elle dit à sa sœur :

— Et bien, Gabrielle, que penses-tu de Monsieur mon mari ?

— Que je désirerais en trouver un comme lui, c’est le meilleur compliment à lui adresser.

— En attendant de l’avoir, tu ne serais donc pas malheureuse si je demandais à père de te laisser avec nous, lorsqu’il repartira pour la campagne. Tu ne dois pas t’y amuser et il doit être gêné par ta présence.

— Demande, Irène, on s’entendrait si bien tous les trois.

— Entendez-vous tous les deux.

Irène s’élança sur ces mots avec un cavalier qui l’avait invitée pour une valse.

Le mari et la femme, dans les voluptés courues à travers champs, se surexcitant les sens, les avaient introduites dans l’alcôve conjugale. Irène appréhendant cette fougue, qui se manifestait de façon ininterrompue, jugea l’heure venue de fixer son rôle de sultane favorite.

Simultanément, elle vit dans cette soirée les