Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/62

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son mari, gonflée mais paisible, et au bout de quelques instants de cette félicité, elle la laissa échapper pour que les yeux d’Annina l’examinassent de près et s’y habituassent.

Qu’allait-elle faire ? Suspendrait-elle les baisers qu’elle commençait à activer, le pelotage nouveau qui lui allumait le sang, l’apprêtait à joindre ses yeux à ceux du mari et de la femme.

Elle n’hésita pas, sa main vint toucher la queue, la caresser, et sa langue se porta avec plus de frénésie sur les fesses et le conin d’Irène.

— Elle est dans notre ardeur, murmura Irène à son mari.

Stanislas, excité par les douces caresses qu’Annina partageait entre lui et sa femme concentrait son plaisir sur cette gorge royale dont il entendit toute la soirée rabâcher les divins attraits.

À S…, comme à Paris, sa femme remportait un véritable triomphe par ses épaules et par cette poitrine harmonieusement dessinées, qui subjuguaient à première vue tous les instincts virils et même féminins. N’avait-il pas entendu sa propre sœur Olympe, brune de vingt ans,