un salon et s’y délectait à jouer au piano les
partitions : Annina montait s’occuper des robes
et du linge de sa maîtresse ; Irène, avec Olympe
Stanislas et Gabrielle, allaient s’asseoir sous un
magnifique bouquet d’arbres, où l’on devisait
et lisait.
Les jours ne paraissaient pas longs, mais le petit cénacle éprouvait le besoin de s’agiter, et les chaleurs n’étant pas excessives, parfois on se disloquait pour aller les uns d’un côté, les autres de l’autre, se réunir à nouveau, se séparer encore, jusqu’à une après-midi, où Gabrielle, ayant manifesté le désir de monter à cheval, Stanislas, qui était un bon cavalier, se jeta sur ce désir pour décider des excursions avec sa belle-sœur, excursions qui commencèrent dès le lendemain.
Irène se trouva alors seule avec Olympe et, à peine installée sous le bouquet d’arbres, pour s’offrir une distraction, lui proposa de se rendre au kiosque qui se trouvait dans l’île ; Olympe accepta avec joie.
Pour parvenir à ce kiosque, il fallait monter dans une barque accrochée à une planche, traverser un petit lac qui entourait un îlot, où l’on débarquait par quatre points, l’îlot étant très