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confiés à la garde d’un cocher et d’un palefrenier, aménagés, bêtes, gens et matériel dans des pavillons près de la maison d’habitation du gardien.

Ces messieurs, partant et ne revenant que pour le dîner, les dames, en la société de Stanislas, disposaient de leurs journées comme elles l’entendaient ; Irène, maîtresse de maison, délégua sa demoiselle de compagnie Annina, à la direction des services, représentés outre ses servantes, par les deux bonnes du ménage Sigismond et par celle du ménage Desbrouttiers.

Pendant les deux premiers jours on s’organisa, puis on prit ses habitudes et, malgré tout son désir de diriger ses attaques sur Gabrielle, Irène dût battre en retraite devant un inattendu, la poursuite inconsciente de sa belle-sœur Olympe, toujours attachée à ses pas, l’accablant de démonstrations de tendresse, vivant presque dans son ombre tout le temps que durait l’absence de ces messieurs

Après le déjeuner où, à la grande surprise de ses parentes, Irène avait fait mettre à table Annina, se formant de plus en plus, Céline Breffer, femme de Sigismond, se retirait dans