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II
Quel vide dans l’existence après ces rencontres au bal ! La dangereuse sirène emportait l’esprit et les sens du pauvre Émile Lodenbach, et il n’avait même pas la faculté d’aller la relancer, l’infatigable mondaine ne recevant chez elle qu’à ses après-midi du Mardi et au milieu de visites sans nombre ne lui permettant pas le moindre moment d’isolement.
Bien des fois, dans sa folie, il écrivit des épîtres enflammées, s’inspirant tantôt du style sentimental, tantôt du style égrillard, les bridant ensuite avec rage