dresse incestueuse. Seule Lucine demeura
quelque temps l’alimenteuse du
feu sacré chez le prince. Puis, celui-ci
rencontra Annita de Thémin, en pleine
royauté de république d’Éros, se laissa
séduire par sa furie luxurieuse et traita
avec le financier Herzogen pour qu’il la
troquât contre sa fille Lucine.
Amant d’Annita, il accepta de faire partie de l’association, et de plus en plus épris de cette femme, l’introduisit dans son hôtel.
La belle Annita fut bientôt la tendre amie de Lucette, et l’entraîna avec l’autorisation du père, dans la république, sur laquelle elle n’exerçait plus la royauté. Ce fut son mari, Laurent de Thémin qui, après l’abbé Rectal, se chargea de la jeune fille.
Lucette avait le caractère plus tranché que son aînée. Elle aimait certes le plaisir, elle voulut néanmoins s’assurer une position régulière. À seize ans, elle épousait Étienne de Mongellan, bien moins riche qu’elle, mais très amoureux, et en six mois d’une lune de miel ininterrompue, elle le voyait dépérir et mourir, la