Page:Le Nismois - L’Armée de volupté, 1900.djvu/65

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Elle frappa des mains et la valse reprit, et elle se jeta dans ses bras pour être emportée par le tournoiement délirant, et tenant elle-même dans la main sa queue dans une érection indescriptible, tandis qu’il lui écrasait le cul sous la pression de ses doigts s’y cramponnant, tout à coup elle comprit qu’il s’affolait, elle se laissa aller sur le dos, lui tendit les bras, et ils goûtèrent la suprême extase dans les dernières mesures de la valse, se ralentissant, se radoucissant, comme si la pianiste eût assisté à l’intensité de leur pâmoison.