Page:Le Nismois - L’Hermaphrodite, tome 2, 1902.djvu/40

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 32 —


pardonne, pour qu’elle se soumette, il y aurait un truc.

— Cochonne, tu dis de ne pas parler, et tu bavardes, nom d’un chien, ton cul me pompe, me pompe, et ça va venir.

— Oui, va, va, ah, ah, chatouille-moi en même temps, ah !

Les soupirs se succédaient, les jambes trépignaient, il la fit presque danser sous ses coups de queue, lui chatouillant le bouton, lui cherchant les seins sous le corsage, il éjacula une fois de plus.

— Si ça continue, dit-il, j’userai toute ma marchandise.

— Ferme ton magasin et écoute-moi. Dans ce que tu portes à manger à l’abbesse, mets des choses, tu sais, des cantharides par exemple, des choses qui excitent ; elle aura envie, et quand on a envie, on tuerait ses père et mère.

— Quelles garces, les femmes ! Tout de même c’est bien trouvé, on verra demain, si elle n’a pas marché.

— Pourquoi attendre demain ?

On sortait de prière et on regagnait les cellules, quand ils apparurent dans les appartements de l’abbesse. La sœur