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rangs de curieux et de curieuses, assemblés tout autour.

Tournant et retournant, s’élançant à droite, s’élançant à gauche, allant et venant du haut au bas de la galerie, poursuivies par les moines, elles se saisissaient entre elles, et de la main se fouettaient impitoyablement, ne se séparant que sous les coups de corde des moines, coups bruyants sous lesquels rebondissaient les chairs.

Les moines, en pleine érection, se débarrassèrent de leur robe et, nus dessous, continuèrent encore quelques instants la flagellation terrible dont ils pourchassaient le cul des femmes ; puis, peu à peu, ils les attirèrent sur le sol où le fornicage s’accomplit avec une sauvage frénésie.

Bien des culs empourprés par les coups reçus, éraflés même par les exploits de la corde, furent enculés, sans que nulle protestation de la part de leur sémillante possesseuse ne s’élevât contre la fantaisie du rut masculin.

Les grandes draperies tentures qui pendaient sur les murs, s’ouvrirent de