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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/121

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LETTRE VI

le premier à en parler. Il ajouta qu’il était convaincu que cette façon de s’amuser devait être des plus agréables et que si j’étais disposé à prendre son petit joujou entre mes lèvres, lui, de son côté, était tout prêt à me rendre le même service.

Je le fis s’étendre sur le dos, puis laissant glisser son pantalon jusqu’aux genoux, je plaçai ma tête entre ses cuisses, et prenant dans ma bouche la pointe rose de la jolie braguette[1], je la caressai et la baisai. En même temps, mes mains couraient avec agilité sur ses superbes fesses, folâtrant avec les belles roupettes polies, chatouillant la racine de l’arbre de vie et se jouant parmi les touffes frisées qui l’environnaient ; il se montra ravi de cette opération qui le jeta dans les transports d’une jouissance extraordinaire. Il affirma, même, qu’il n’avait jamais ressenti rien de semblable, et il me pria de continuer mes caresses qu’il me rendrait tout à l’heure, à ma grande satisfaction, disait-il.

Ses mouvements agités et lascifs annoncèrent bientôt l’intensité de la volupté qui s’emparait de ses sens et j’employai tous mes efforts à provoquer et à accroître ses sensations extatiques. Enfin dans les transports insensés d’une lubricité effrénée, il lança dans ma bouche une volée brûlante de mitraille d’amour, accompagnée d’un frémissement passionné de tout son corps et de cris entrecoupés arrachés par la volupté.

  1. ndws. Ici, le mot braguette traduit le mot instrument (instrument, outil) dans l’édition anglaise.