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Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/57

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LETTRE III

de ses fesses et la contraction des parties adjacentes au moment où la verge tombait sur son ravissant derrière, qu’il sentait la punition lorsqu’un coup plus fort ou plus cuisant l’atteignait. Maintenant, au contraire, il paraissait en proie à une nouvelle sensation dont je ne pus tout d’abord déterminer très bien la nature mais qui était vraisemblablement un mélange de peine et de plaisir.

L’agitation qu’il montrait n’était certainement pas le résultat de la fustigation, car il se tenait complètement immobile pour recevoir la verge lorsqu’elle arrivait sur son postérieur, tandis que dès qu’elle lui avait été appliquée, comme si on lui avait communiqué quelque stimulant auquel il lui était impossible de résister, il poussait ses fesses en avant, et pressait de toutes ses forces contre la surface satinée sur laquelle il était étendu. Lorsque Henri avait commencé de faire ainsi, j’avais vu M. Everard et ma tante échanger un sourire d’intelligence comme s’ils comprenaient parfaitement la cause de ce manège étrange, aussi mystérieux qu’inexplicable pour moi, mais dont ils semblaient jouir beaucoup l’un et l’autre.

Cependant la posture dans laquelle se trouvait Lady Lovesport parut bientôt la fatiguer trop pour qu’elle pût la supporter plus longtemps. Elle ôta donc ses genoux du sopha et fit tenir Henri debout, puis elle lui replia sa chemise autour de la taille et continua de le fouetter