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Page:Le Parfaict Macquereau suivant la Cour, 1622.djvu/10

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Vous ſçauez ſi Monſieur en manque,
Et ſi ſa bourſe eſt vne banque,
Où vous pouuez à cent pour cent,
Comme les Iuïfs faire l’vſure
Voſtre con eſt de fine bure,
Puiſqu’il eſt tant vendu d’argent.

Pendant que cet Hyuer nous dure,
Monſieur voudroit de cette bure
Faire à ſon vit vn balandran :
Il luy ſeroit fort bon, me ſemble,
Car quelques fois ce beau vit tremble
Comme l’eſguille d’vn cadran.

Voſtre con eſt doublé d’hermine,
On en feroit vne Hongreline
A ſon beau vit, ou vn robon :
Mais il faudroit que la peluche
Vn peu deuant l’on épeluche,
Pour en oſter le morpion.