comprend 469 ménages, se décompose, en effet, de la manière suivante :
1° | Paysans proprement dits |
38 |
2° | Journaliers-agriculteurs, propriétaires |
49 |
3° | Fermiers proprement dits |
28 |
4° | Ouvriers-domestiques attachés à l’exploitation agricole |
57 |
5° | Gens de métier propriétaires, journaliers ou tâcherons (maçons, chanvriers, tisserands, tourbiers, etc) |
122 |
6° | Ouvriers-propriétaires indigents, à qui la bienfaisance publique vient en aide |
14 |
7° | Ouvriers chefs de métier, industriels ou commerçants |
68 |
8° | Propriétaires vivant de la location de leurs immeubles |
67 |
9° | Personnes appartenant aux professions libérales |
13 |
10° | Rentiers |
13 |
Total des chefs de ménage |
469 |
À S***, ainsi que dans les localités de la France où la transmission des biens a lieu conformément à la loi du partage forcé, la propriété est extrêmement divisée. Deux causes tendent encore à accroître ce morcellement : d’abord, le sol étant de peu de valeur, chaque ouvrier peut, avec de faibles économies, se rendre acquéreur d’un petit coin de terre ; ensuite, les alentours du village étant plus fertiles que le reste du territoire, les cohéritiers tiennent à conserver chacun leur part de toute parcelle du domaine paternel qui est située à proximité de leur habitation. La banlieue des villages champenois est une véritable mosaïque. Dans plusieurs communes il n’est pas rare de rencontrer des champs