la chaise longue dans la même attitude
où l’avait placée la comtesse.
— Tu m’as dit que c’était l’odeur que j’aimais. Veux-tu me laisser respirer ?
— Tiens, dit-elle, en jetant ses cuisses à mon cou, respire !
Ah ? murmura-t-elle, après un instant de silence plus éloquent que toutes les paroles du monde, elle qui disait que tu ne me faisais pas jouir !
Je repris haleine à mon tour. Puis sais-tu, dis-je, que de même qu’elle avait son nom de guerre, la chère comtesse avait son habit de combat. Elle a lestement mis bas son corset et sa robe, je ne ferais pas mieux pour toi ; peu ne s’en est fallu que je ne la visse un peu moins que dans ce simple appareil.
— Cela t’aurait fait plaisir, libertin !
— J’avoue que vos deux corps à côté l’un de l’autre devaient faire un charmant contraste.
— Que vous ne verrez pas, monsieur !
— Qui sait ?
— Elle est partie !