Page:Le Roman de Violette, 1870.djvu/109

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 101 —

— De toi, c’est clair comme le jour. Que vas-tu faire ?

— Pardine, je ne lui répondrai pas.

— Au contraire, réponds-lui.

— Pourquoi faire ?

— Mais quand ça ne serait que pour ne pas avoir sa mort à te reprocher.

— Hein ! monsieur Christian, vous avez envie de voir la comtesse moins que dans le simple appareil.

— Tu vois bien qu’elle déteste les hommes.

— Oui, mais vous la ferez revenir de ses préventions.

— Écoute, ma petite Violette, si cela te contrarie…

— Non ; seulement promets-moi une chose ?

— Laquelle ?

— C’est que tu ne feras jamais complètement l’amour !

— Qu’appelles-tu faire complètement l’amour ?