sensations que j’aie jamais ressenties, le
baiser que vous m’avez donné sur les seins
et l’impression de votre souffle quand vous
avez approché votre bouche de mes cuisses.
Au souvenir de votre baiser, je ferme les
yeux et soupire en me rappelant la chaleur
de votre haleine, je me pâme… Je ne devrais
pas vous dire cela, car ça ressemble
tout à fait à un aveu. Mais ce n’est pas à la
belle comtesse que je dis cela, c’est à ma
chère Odette.
Et j’ajoutai en dictant toujours :
Votre petite Violette qui a donné son cœur, mais qui vous garde son âme.
— Non, dit Violette en jetant la plume, je ne mettrai pas cela.
— Pourquoi ?
— Parce que mon cœur et mon âme sont à toi, tu peux ne plus en vouloir, mais je ne puis te les reprendre.
— Ah ! cher amour !
Et je la pris dans mes bras et la couvris de baisers.
— Ah ! lui dis-je, je donnerais toutes