se renversa en face du lit sur la chaise
longue, écarta ses lèvres, et caressant son
clitoris d’une main, elle appuya de l’autre
main le gland du godemiché contre la
membrane de l’hymen. Mais bientôt, elle
s’aperçut que dans cette posture, elle
perdait une partie de ses forces : elle en
chercha donc une autre. Elle rapprocha
deux oreillers de la causeuse, s’accouda
doucement dessus et se réservant d’appuyer
quand elle serait sûre de trouver
dans le plaisir un auxiliaire contre la douleur ;
puis, elle commença de chatouiller
de la main droite, tandis que de la gauche
elle empêchait le bijou de vaciller, soit en
avant, soit en arrière, avec une science
admirable qui lui venait de l’habitude ;
elle harmonisa les mouvements des reins
avec la progression du plaisir, appuyant
peu à peu, laissant toujours la douleur en
arrière de la jouissance, puis sentant le
plaisir arriver, elle s’abandonna à toute
sa pesanteur, poussa un cri, mais n’en
appuya que plus fort, poussa un second
cri, mais de plaisir, mais de bonheur, et
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