Page:Le Roman de Violette, 1870.djvu/94

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 86 —


je fusse là, me demander la permission. Mais la bouche de la comtesse se colla à sa poitrine et, non seulement elle baisa le bouton, mais en le suçant le mordilla avec les dents.

Violette laissa échapper un mouvement de sensualité.

— Ah ! voyez la petite polissonne, dit la comtesse. Cela n’est pas encore au monde et déjà cela ne demande pas mieux que jouir !

À l’autre maintenant, car il serait jaloux, si je ne le baisais pas comme l’autre.

Elle prit l’autre téton qu’elle suça comme elle l’avait fait du premier.

— Ah ! madame ! Que me faites-vous donc ? dit Violette.

— Mais je te carresse, mon cher amour. Ne t’es-tu pas aperçue du premier jour où je t’ai vue que j’étais amoureuse de toi ?

— Est-ce qu’une femme peut être amoureuse d’une autre ? demanda Violette avec un air d’innocence à faire dam-