Page:Le Roman du Renart, supplément, 1835.djvu/113

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Pour le vers 2448 :

Car tuit s’avoient li chael[1]
A celui qui avoit la queste ;
Li venierres illuec s’areste ;
As chiens parole, se’s… (68 C., 195 B., 195 C.)


Vers 2449-50 :

A celui qui avoit la trace,
Li venerres ilec s’en passe ;
As chiens parole, se’s esmuet.
Renars pense que faire puet.


Après le vers 2488, ainsi conçu :

Estez ilec, ne doutez rien,

ajouter :

Li chien tous aiment, ce sachiez,
Se tous jà de riens les doutez. (7607-5.)


Vers 2497

Bien s’en escape sans morsure. (195 B., 195 C.)


Après le vers 2498, le ms. 98-14 donne ceux-ci ; ils tiennent lieu de la branche de Renart, si coume il conchia le Corbel du Froumage, qui ne s’y troure pas, et les derniers se rattachent à la branche Si coume Renart manja le poisson aus charretiers, qui vient à la suite dans ce manuscrit :

Que or est plus pesme la guerre :
Pais ne treve n’y estoit querre.
Thiebers li Chas quant l’a véu
Grant joie au cuer en ha éhu ;
Il descent jus, ce est la voire,
A l’ostel vint chiés un prevoire

  1. Chael, chaiel, chaiax, jeune chien. Ce mot désigne généralement les petits des quadrupèdes.