Page:Le Roman du Renart, 1826, tome 4.djvu/429

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Si par haut que ses nés en saine :
Pour quoi ne crie-jou hahai, quant
Jou ne truis ki m’aime ?
Empriès ce cant prist Tite à dire

7020A se mere de cuer plain d’ire,
Pour çou que deffendu li ot
Canteriel à amer, ce mot

En cantant d’amourous cuer vrai :
Vous ce mi deffendés l’amer, mais par
Dieu je l’amerai.
Es-vous le feme le taisson

Desus un auferrant gascon
Moult joliement à sembue,
Et s’estoit de dras d’or vestue,

Si chanta ce chant esrauée :
D’un jolif dart d’amoreites sui navrée par
7030
Mon regart : Diex ! si li plest forment m’agrée.[1]
  1.  

        38 Hounis soit ki blasmera.
    Le vie que nous menons.