Page:Le Roman du Renart, supplément, 1835.djvu/31

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lios, recto et verso, où chacune commence et finit dans chaque manuscrit, facilitera les recherches et les vérifications.

Les variantes sont classées dans le même ordre et sous les mêmes titres que ceux adoptés par M. Méon, pour les branches.

Le Couronnement Renart seul n’a pas offert de variantes ; jusqu’ici on n’a pu découvrir d’autre manuscrit que celui d’après lequel il a été imprimé ; une collation attentive de ce manuscrit avec l’imprimé a permis de relever quelques fautes, qui, réunies à celles qui se sont glissées dans le Roman du Renart, composent la troisième et dernière partie de ce Supplément. Ce n’est point un minutieux errata : les fautes purement typographiques, qu’une sorte de fatalité ne permet pas d’éviter même dans les éditions les plus soignées, non plus que celles qui avoient été signalées dans les errata placés à la fin des trois premiers volumes, n’ont pas été comprises dans ces corrections, qui se composent principalement de mots mal lus, dont quelques uns figurent à tort dans les glossaires. Ces erreurs sont au reste moins nombreuses qu’on auroit pu le craindre eu égard à l’étendue, à la difficulté du travail et à l’époque où il parut.

Il est surtout à regretter que M. Méon n’ait pas connu ou ait négligé de consulter un ouvrage dans lequel les règles si simples et si importantes de la langue romane sont exposées avec cette habileté, cette précision, cette clarté si propres à dissiper tous les