Page:Le Roman du Renart, supplément, 1835.djvu/51

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De l’Andoille qui fui juye es Marelles.


310Or vos traiez çà d’une part ;
Un fauble dirai de Renart,
Qui de Hersent s’est départiz :
Il s’an torna par un larriz
Tant qu’il vint à une grant voie,
Entre un champ et une moie.[1]
Garda avant, ce oï dire,
Tant que il vit (et se remire)
Une croiz desus un chemin
Qui moult estoit près d’un sapin,
320D’un home qui i fu murtriz,
De ses ennemis desconfiz ;
Tué l’orent si ennemi.
Cil parant, li plus près voisins,
Cele croiz firent lendemain ;
Ne tardèrent, mais main et main
Li assistrent desus son chief
· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · [2]
Ont à terre à lor piez botée
Et une plainche bien dolée

  1. Meule de grain ou de foin.
  2. Il manque ici un vers au moins au manuscrit.