Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/105

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d’exprimer l’amour, la passion que l’on a l’un pour l’autre ?… Non !… c’est la seule !… le vit dans le con, la chair contre la chair, les deux corps unis, liés, collés, serrés, confondus, comme nous sommes maintenant, limant, foutant !… Oui, mon Bibi aimé, mon adoré, fous-la ta polissonne de femme, ta cochonne de maîtresse ; fous-la… ta !… Dis, chéri, ne me trouves-tu pas un peu dépravée ?… Ton sourire dit, Non, et tu as bien raison. Il n’y a rien de plus excitant que ce langage qui réveille les sens et vous met dans le sang, dans les veines des ivresses sans fin qui ont le don d’ouvrir les portes du ciel… Et ces portes vont s’ouvrir, Bibi ! Je sens le plaisir qui est là, il vient ! pousse un peu plus fort, plus vite !… branle-moi les tétons…, suce-moi la langue… fous… fous… Je jouis… tiens mon foutre, prends-le… à toi… je meurs !…

Pendant mon évanouissement il déchargea copieusement, puis, profitant de ma position, il monta sur moi, se mit à cheval sur mon estomac, plaçant son vit entre mes tétons. Mes yeux furent ravis de cet enivrant spectacle.

Qu’il était beau ce membre, encore tout barbouillé de liqueur, et couché entre ces deux globes de neige. Il les foutait. Son va et vient me donnait des démangeaisons, sur les lèvres du con qui, me faisaient faire des