Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/107

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me l’engloutir parfois jusqu’au fond du gosier. Enfin à force de le piper, de le téter, je sentis les premières gouttes ; je me délectais à la pensée que j’allais en recevoir une mare. En effet, il arriva par jet si abondant que j’avais de la peine à tout avaler. Néanmoins rien ne fut perdu.

Ce qui augmentait encore le plaisir que j’éprouvais à boire ce baume réconfortant, c’est l’action des doigts, de ma bonne qui continuait à me branler devant et derrière. Quant elle s’aperçut que je buvais, elle me gamahucha et ne me lâcha qu’après m’avoir fait décharger.

Nous tombâmes, Bibi et moi dans une prostration qui ressemblait à un affaiblissement, mais qui n’était en réalité qu’un engourdissement que nous ressentîmes dans les membres, produit par la position gênante que nous avions prise pour satisfaire nos goûts, nos fantaisies lubriques.

J’avais dû supporter sur la gorge le poids de mon emboucheur, m’écrasant les seins avec ses fesses, et il m’avait fallu tenir la tête relevée pour être embouchée.

Cinq minutes après nous étions aussi frais, aussi disposés qu’au commencement.

— J’espère, Bibi, que maintenant tu es bien à moi autant que je suis à toi. Tu es dans mon corps, tu seras dans mon sang.