Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/111

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le cœur, avec l’ivresse qui nous envahissait l’âme.

— Chéri !… Bibi chéri !… Tu coules, tu m’inondes le con, tu me remplis la matrice !… Ah ! cochon comme tu décharges !… Quel bon foutre tu me donnes ! il est chaud… il est brûlant !…

— Adorable Letty, je jouis, je meurs de plaisir, d’amour !… ton con est mon Paradis… Letty… prends ma vie… tiens… tiens…

— Donne-moi tout, mon bien-aimé, et meurs dans les bras, dans le corps de ta petite cochonne de maîtresse. Moi aussi je vais tout te donner. Je vais mélanger mon foutre avec le tien, je vais te suivre dans ces célestes régions où il n’y a qu’amour et plaisir… Et cette mort d’amour et de plaisir nous atteignit tous les deux presque en même temps : nous restâmes pâmés longtemps, sans faire la moindre mouvement.

Bibi reprit les sens sous la fessée que lui administrait Marietta. Il voulait se relever, cela ne lui fut pas possible ; je l’avais si bien enlacé, si enserré de tout côté qu’il se trouvait cloué en moi. Néanmoins il essaya de me faire revenir avec des attouchements, des baisers ; il recommença ses coups de langue.

Je sentais ses caresses, j’entendis ses expressions.

— Que tu es belle, ma petite cochonne !…