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Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/27

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— Marietta, que fais-tu ?… qu’inventes-tu ?… Je ne suis donc pas encore assez salope puisque je ne connais pas cette nouvelle saleté !… Que de bonnes choses tu sais faire cochonne !…

À chaque coup de langue, à chaque pression du doigt ma chair s’échauffait, mes tétons se gonflaient. La lave amoureuse qui bouillait en moi circulait dans mes veines m’excitant jusqu’au paroxysme, me pervertissant jusqu’au dernier degré. Comme j’aurais voulu inventer quelque chose de plus sale encore !… Je fis des efforts inouïs pour lui relever les fesses, lui lécher le derrière, mais ma tête était prise et serrée dans ses cuisses, impossible de faire le moindre mouvement. Je continuai, à la gamahucher et avec mes mains, qui étaient libres, j’imitai son exemple ; je l’enculai avec le doigt.

Nous éprouvâmes toutes les deux et à plusieurs reprises, des jouissances ineffables, savourant la joie divine d’être l’une à l’autre, mettant les caresses doubles et oubliant, dans des étreintes folles, la contrainte que nous étions forcées d’observer devant ma mère.

Pendant deux heures ce furent des débauches exquises, des ivresses lascives, passionnées sans halte, sans trêve, qui nous assouvissaient, nous plongeaient dans des torpeurs de soûleries voluptueuses. Nous vivions des