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l’autre me relevait la chemise. Ils avaient déjà sorti leur vit pour me foutre. Je les arrêtai et les priai de monter sans faire de bruit.

Dans la chambre ils me firent voir une bourse remplie d’or, qu’ils me promettaient si j’étais bien aimable, bien complaisante. Ils voulurent me voir sans voiles, je les contentai ; je quittai le peu que j’avais sur moi.

À leur tour ils me montrèrent leurs superbes vits, c’étaient deux pieux à faire les délices de la plus grande Garce.

Je me mis en position pour les recevoir à tour de rôle ; ils furent satisfaits de mes coups de cul. Ensuite ils me le mirent en levrette, et pendant qu’ils me foutaient, ils me caressaient les fesses et m’enculaient avec le doigt. Ils déchargèrent plusieurs fois dans cette position en proférant des sacres, des foutres.

L’un me disait qu’il avait plus joui avec moi qu’avec la Garce qu’il avait foutue la veille, et l’autre me demandait si j’étais Putain.

— Si tu es Putain, petite, nous viendrons te voir tous les soirs et coucher avec toi. Sinon bernique…

Je les rassurai. — Oui, mes amis, je suis Putain. Quoique bien jeune encore, je fais la Putain depuis longtemps parce que j’aime le vit ; parce que j’aime le foutre. Et pour