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Page:Le Songe de la pucelle, 1485.djvu/12

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De bien ſauoir couurir ſa taiche
Quant lun la boute lautre la chace
Cliner la fault de quelque part
Amours a ſa guiſe depart
Amours
Eſcoute la mamẏe neſt ce
Grant oultraige a ceſte ypocrite
Que feras tu de ta ienneſſe
La ueulx tu perdre dune ſuẏte
Veulx tu amours mectre en fuẏte
Sans faire ton loẏal deuoir
On peut bien trop ſouuent deuoir
Honte
Ma ſeur aẏmer ſans nul fatras
Seroit bonne amour et loẏalle
Mais apres le coup du matras
Au long aller neſt pas fealle
Car humanite cordialle
Si fourre trop a lauenture
A peine oublie on ſa nature
Amours
Sa nature ſe ueult forfaire
Dame raiſon eſt par deſſus
Pour la corriger et retraẏre
Affin quon·ne ſoit pas deceuz
Pour ce peut on et ſus et ius
Qui ueult reſiſter ſe maiſt dieux