Page:Le Spectateur belge, 1820, tome 11.djvu/300

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Jésus-Christ, qui commence par ces mots : In eminenti, condamné et défendu à perpétuité certaines Sociétés, Assemblées, Réunions, Conventicules ou Agrégations, appelés vulgairement Francs-Maçons ou autrement, répandues alors dans certains pays, et s’établissant de jour en jour avec plus d’étendue ; défendant à tous les fidèles de Jésus-Christ, et à chacun en particulier, sous peine d’Excommunication à encourir par le fait et sans autre déclaration, de laquelle personne ne peut être absous par autre que par le Souverain Pontife existant alors, excepté à l’article de la mort, d’oser ou présumer entrer dans ces Sociétés, ou les propager, les entretenir, les recevoir chez soi, les cacher, y être inscrit, agrégé ou y assister, et autrement comme il est exprimé plus au long dans ladite Lettre, dont voici la teneur :


CLÉMENT Évêque, Serviteur des Serviteurs de Dieu, à Tous les fidèles de Jésus-Christ Salut et Bénédiction Apostolique.


§. II. Élevé par la Providence Divine au plus haut degré de l’Apostolat, tout indigne que nous en sommes, d’après le devoir de la surveillance pastorale qui nous est confié, nous avons constamment, secondé par la Grâce Divine, porté notre attention avec tout le zèle de notre sollicitude, sur ce qui peut, en fermant l’entrée aux erreurs et aux vices, servir à conserver surtout l’intégrité de la Religion orthodoxe, et à bannir du monde Catholique, dans ces tems si difficiles, les dangers des troubles.

Nous avons appris même par la rumeur publique, qu’il se répand au loin, chaque jour avec de nouveaux progrès, certaines Sociétés, Assemblées, Réunions, Agrégations ou Conventicules, nommés vulgairement des Francs-Maçons, ou sous une autre