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Page:Le Stylet en langue de carpe.djvu/149

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plet des « usages », si je puis dire du crime. Je me trouvais, de ce chef, démuni pour leur répondre et même me défendre. Ils avaient des complices nombreux sans doute, et moi je me trouvais seul. Ils ne craignaient absolument rien, tandis que je ne voulais tout de même pas me faire appréhender dans la rue pour des extravagances apparentes, ou le comportement d’un fou persécuté. Je vivais par suite dans un embarras si complet qu’aucune solution ne m’apparaissait possible. Partir sans doute, et gagner l’Orient, était le plus indiqué. Mais cet Eldyx était toujours rétif…

Au matin, après avoir tourné et retourné ces idées jusqu’à la complète hypnose, je finis par m’endormir. Il était huit heures et demie lorsque je m’éveillai.

J’avais affaire au dehors et me crus en retard, aussi m’habillais-je vite. Enfin, embrassant Rubbia somnolente, je m’en allai.

Dans le vestibule, lorsque je prenais mon chapeau et ma canne, je ne sus pourquoi une méfiance naquit en moi, subitement.